Au début on inventa la loupe. Puis vint le microscope: on y voyait déjà mieux. On inventa ensuite le microscope à balayage électronique qui permettait d’enfoncer son regard bien plus loin dans la matière. Puis, après les rayons X arrivèrent la résonance magnétique, le scanner, l’échographie, la spectroscopie, la scintigraphie... Avec pour résultats une finesse de diagnostic de plus en plus fine, précise, pointilleuse. Il en va de même avec les outils d’analyse des marchés et, en l’occurrence, du marché horloger.
Depuis 2004, le World Watch Report du Digital Luxury Group a fait passer l’analyse des marchés horlogers de l’époque de la loupe à celle des scanners. La subjectivité de l’observateur a reculé au profit de l’objectivité instrumentale qui va désormais fouiller dans les recoins les plus reculés du comportement du consommateur.
Comment? Tout simplement parce que DLG va chercher ses informations à la source, au coeur des moteurs de recherche que l’internaute utilise pour surfer à la recherche de sa marque ou de sa montre idéale. Et cette année, les instruments d’analyse mis en place par DLG sont plus fins que jamais. Ils se basent désormais sur un “panel” de plus d’un milliard d’intentions de recherche émises directement par les internautes des 20 marchés les plus importants du monde portant sur les 40 marques les plus représentatives. Mais surtout, ils ne se contentent pas d’agréger des données quantitatives. Ils fournissent de très précis et précieux “zooms” qualitatifs permettant de distinguer le type exact de recherche portant non seulement sur les marques, leurs ambassadeurs et leurs actions promotionnelles, mais aussi sur la typologie de montres recherchées: modèles homme ou femme, montres techniques, à tourbillons, classiques ou sportives. Plus fin encore, à l’intérieur d’une catégorie, comme par exemple la montre sportive, les outils de DLC parviennent à distinguer entre celui ou celle qui recherche une montre de plongée et celui ou celle qui est à l’affût d’un chronographe de soirée. Mais ce n’est pas tout. Grâce à ces mêmes outils, DLG nous en apprend beaucoup sur les spécificités culturelles de chaque marché en parvenant à déterminer les facteurs décisifs qui mènent la recherche des internautes, en isolant celui qui est mû avant tout par le prix et celui qui est sensible au style, celui qui cherche de l’authentique et celui qui est à l’affût de la copie.
Ces données récoltées et passées au peigne fin ne portent pas seulement sur les évolutions des marchés, la force des marques ou les désirs des consommateurs. Elles fournissent aussi de très utiles indications sur les véritables performances des outils de communication mis en place par les horlogers qui sont désormais tous ou presque sur les réseaux sociaux (parmi les 40 marques examinées seuls à ce jour Patek Philippe et Rolex ne sont pas sur Facebook) et ont toutes leurs applications mobiles. DLG offre un éclairage objectif sur l’utilisation plus ou moins optimale que les marques font de ces nouveaux canaux de communication. Des outils exclusifs à DLG permettent par exemple de mesurer le taux d’interaction que les marques parviennent à générer avec le consommateur. Car c’est une chose que de cliquer sur une page mais c’en est un autre que de parvenir non seulement à retenir l’internaute mais à tisser avec lui une interaction active, engagée et dynamique.
Décrypter les marchés le plus subtilement possible, non seulement prendre le pouls de l’industrie mais aussi évaluer l’état de ses artères et la santé de ses organes, scanner le comportement des consommateurs, aboutir à un diagnostic précis et argumenté: autant de tâches que permettent désormais d’accomplir les “scanners” du Digital Luxury Group. Un service professionnel unique en son genre, bien en ligne avec la mission professionnelle d’ Europa Star et que nous sommes fiers d’accompagner depuis le début.